La grotte préhistorique de Cussac, découverte en septembre 2000 par Marc Delluc dans la vallée de la Dordogne et abritant des centaines de gravures paléolithiques vieilles de plus de 22.000 ans, peut être considérée par son importance comme un "Lascaux de la gravure", en référence à la plus célèbre grotte ornée de France. La plateforme GenoSol est associée au consortium scientifique mobilisé autour de l'étude et de la conservation de ce patrimoine millénaire.
Réseau de 25 parcelles de référence géré par le Bureau Interprofessionel des Vins de Bourgogne. Ce réseau permet le suivi des stades phénologiques et la maturité de la culture de la vigne et de définir des seuils d'alerte sur l'ensemble des vignobles et types de sol rencontrés à l'échelle de la Bourgogne.
La plate-forme expérimentale implantée à Feucherolles (78) sur 6 ha, non loin du centre INRA de Thiverval-Grignon, permet depuis 1998, l’étude des impacts de l’épandage agricole de Produits Résiduaires Organiques (PRO) sur la qualité des sols, des eaux et des cultures.
L’objectif du dispositif est de caractériser les impacts environnementaux de 4 types de PRO – compost d’ordures ménagères résiduelles (OMR), compost de boue d’épuration urbaine (DVB), biodéchet (compost de fraction fermentescible des ordures ménagères - BIO), effluent d’élevage (FUM) – et de mettre en évidence l’effet de leur compostage sur ces impacts, dans le cadre d’un épandage raisonné d’un point de vue agronomique et conforme à la réglementation. Cela inclut :
- l’observation à long terme des éventuelles accumulations d’éléments traces (ETM) et de composés traces organiques (CTO) dans les sols, et leur éventuel passage dans les cultures ;
- l’évaluation à court et long terme des impacts des épandages sur la qualité des eaux percolant à travers les sols ayant reçu les épandages ;
- l’estimation à court et long terme des impacts environnementaux liés à la connaissance insuffisante de la valeur agronomique des déchets.
Réseau de sites sélectionnés par l’ADEME pour la comparaison et la validation de BioIndicateurs jugés les plus pertinents et les plus opérationnels sur un nombre défini de sites ateliers. Ces sites se regroupent autour des thématiques couvertes par l’ADEME sur la gestion des milieux agricoles et des zones contaminées. 10 sites composent ce dispositif et sont gérés par les structures partenaires (Universités, INRA, Ecoles, CNRS).
Site internet du programme Bio-Indicateurs
(crédit photo : Université de Rennes – ADEME)
Dispositif sur le long terme (initié en 1991) mis en place sur le site Arvalis – Institut du Végétal de Boigneville. L’objectif de l’essai vise la diminution des pertes en nitrate par la gestion du travail du sol (Labour, Travail Superficiel ou Semis Direct) et de l’inter-culture (présence ou non de CIPAN et méthodes de destruction).
(crédit photo : Arvalis - Institut du Végétal)
Réseau de parcelles d’exploitants agricoles et viticoles impliqués dans le CASDAR AgrInnov qui a pour objectifs de tester les potentialités de transfert d’un tableau de bord d’indicateurs, biologiques et agronomiques, opérationnels pour l’évaluation de leurs pratiques. Le noyau d’agrégation de ces exploitants agricoles est notamment l’Observatoire Français des Sols Vivants ou les groupes d’exploitants (GEDA, CETA, etc…).
Au travers de 3 essais « système de culture », le CETIOM teste la réduction des intrants (pesticides et fertilisation minérale) et les techniques culturales simplifiées (non labour, semis direct, strio-till, etc…). Les 3 sites couvrent la diversité pédo-climatique française : sols argilo –calcaires (depuis 2009) et sableux (depuis 2009) dans la région Centre, sol en limons profonds dans le Nord Pas de Calais (depuis 2010).
(crédit photo : Nathalie Lande, CETIOM)
Dispositif composé de 2 entités complémentaires : un réseau de 5 sites expérimentaux de long terme (LTO = Long-Term Observatory) présentant un gradient d’anthropisation et un réseau de parcelles réparties à l’échelle du continent européen selon un transect représentatif des types de sol, modes d’usage et climats rencontrés à l’échelle de l’Europe. Ce dispositif a été constitué dans le cadre du programme EcoFINDERS qui avait pour velléité de fournir aux instances de l’Union Européenne des outils pour la définition de stratégies de gestion durable des sols.